M'être réconciliée avec le temps, ma plus grande fierté.

Isabelle en deconnexion chez son partenaire bien-être, le Strom Spa Nordique

Et si courir après des deadlines, c’était littéralement courir après la mort ? Découvre comment j’ai transformé ma relation au temps. 

Cette réconciliation avec le temps m’a permis de trouvée liberté, créativité et harmonie entre ma vie personnelle et professionnelle.   Ça commence par le courage de ralentir sans culpabilité.   

Il y a plusieurs années, ma vie ressemblait à une course sans fin. J'étais fatiguée. Ma phrase préférée était : « Je suis dans le jus ! » Engloutie par une multiplicité de tâches à accomplir et une liste to do qui ne s'achevait jamais, ce qui me laissait avec le sentiment de n'avoir jamais fait assez dans une journée. J'avais l'impression de ne jamais avoir assez de temps non plus, toujours pressée, étouffée par des deadlines.

Un jour, j'ai remarqué que dans le mot "Deadline", il y avait le mot "ligne de la mort". Comme un rappel constant, mais inconscient, que je vivais littéralement une course contre la mort.

À l’époque, ChatGPT n’existait pas, mais aujourd’hui, je n’ai pas pu m’empêcher de lui demander l’étymologie de ce mot. Le mot "deadline" a une histoire assez fascinante et un peu sombre, il faut se le dire ! 🌙

Le terme "deadline" est né au milieu du 19e siècle, aux États-Unis, pendant la Guerre de Sécession (1861-1865). À l’origine, ce mot n’avait rien à voir avec des échéances ou des dates limites… Il désignait littéralement une ligne mortelle.

Dans les camps de prisonniers, comme celui tristement célèbre d’Andersonville en Géorgie, une "deadline" était une ligne tracée autour du périmètre du camp. Si un prisonnier traversait cette ligne, il risquait de se faire abattre sur-le-champ par les gardes. Oui, c’était aussi brutal que ça !

C’est seulement plus tard, au début du 20e siècle, que le mot a évolué pour prendre son sens actuel : une limite dans le temps qu’il ne faut pas dépasser. Peut-être parce que les gens ressentaient une pression quasi "mortelle" en essayant de respecter leurs échéances, on a gardé cette association dramatique.

Quand on y pense, ça explique pourquoi on ressent souvent autant de stress face aux deadlines ! Ce mot porte une charge symbolique assez lourde… Et c’est précisément pourquoi se réconcilier avec le temps m’a été si libérateur. 🌿✨

Alors, la prochaine fois que tu te fous la pression à coup de "deadline", rappelle-toi que tu n’es pas en train de jouer ta vie !! Respire et prends le temps de réfléchir à des solutions, comme… reporter, annuler, planifier, renoncer à quelque chose… Bref, il n’y a pas mort d’homme dans la majorité des cas!!

Donc, ce constat m'a frappée comme un éclair, genre un Breakdowm/breakthrough, il y a de cela déjà plus de 6 ans... Time flies (… bon, pas si déprogrammée que cela la fille, elle trouve encore que le temps s’envole). Bref, j'avais oublié comment savourer le temps. Mes relations, mes envies profondes, mes passions, tout ça passait au second plan derrière cette urgence constante d’être productive, aucune place à la créativité et encore moins  pour du vrai de temps qualité avec les gens que j’aime.

J'avais l'impression que ralentir était un luxe que je ne pouvais pas me permettre, malgré cette envie profonde de, une fois de temps en temps, ne rien foutre. Sans oublier qu’en bonne Québécoise, je croyais encore, à ce moment-là, que le temps c’est de l'argent ! Comme j’en ai manqué jeune, j’ai cru pendant trop longtemps que ma sécurité intérieure passait pas faire du Cash ! 

Mais à force d'être toujours en mode "je suis dans le jus", j'étais en train de m'épuiser et m’irriter le système nerveux. Ho, je ne savais pas qu’il serait si long de reussir me déprogrammer de ce conditionnement de productivité.  J’avais normalisé la 5ᵉ vitesse. Je marchais vite, je bougeais vite, je faisais tout le plus vite possible, c’est à peine si je réalisais que je respirais, complètement déconnectée de mon corps, les épaules sous les oreilles, à taper un peu trop fort pour rien sur le clavier de mon ordi. Celle-là, je la fais sûrement encore des fois, par passion de taper mes idées. Intense un jour, intense toujours.

J’ai décidé de tout remettre en question. ✨ Je ne te mentirai pas : ça n'a pas été facile. Il m'a fallu des années de déprogrammation.

✨ Déprogrammer cette peur de manquer de temps et d’argent.

✨ Déconstruire la culpabilité de ralentir.

✨ Me libérer de la pression des "faut que", "il faut", "je dois".

✨ Pratiquer la décontraction de mon corps au travail.

✨ Transformer la productivité en créativité

Ça m'a pris 5 ans de vie avec Mama Bali pour réaliser que le temps est un allié, pas un ennemi. Cinq ans pour réellement me réconcilier avec lui. Aujourd'hui, c'est ma plus grande fierté : apprendre à ralentir pour mieux avancer. Parce que le Slowliving, ce n'est pas juste un concept. C'est une philosophie de vie et j’ai choisi d’incarner ma marque.

Savais-tu qu’au Québec, 33 % des travailleurs (il est partout ce fameux 3 : pour ceux qui connaissent mon amour pour le 3) disent qu'ils sont carrément au bord de l'épuisement professionnel et qu'ils le sont même davantage qu'ils ne l'ont jamais été depuis les douze derniers mois ? C'est du moins ce qui ressort d'un sondage du cabinet de recrutement Robert Half.

D’après Gaëtan Roussy, psychologue et vice-président de l’Association des psychologues du Québec, c’est la ligne droite vers un burnout collectif.

La plupart des êtres humains passent leur temps à rechercher la sécurité via l’abondance financière, mais l'attachement à l'argent est un signe d'insécurité. Dans un monde capitaliste, on nous conditionne à être productifs comme des petits robots.

La solution : on doit se déconditionner en remplaçant sur-productivité par créativité et culpabilité de ralentir par équilibre et indulgence envers soi-même.

Naît ainsi un sentiment très à la mode : être overwhelmed ou submergé ! Ce sentiment est causé par un sentiment d’urgence et urgence = insécurité !

Cette croyance limitante qu’on MANQUE DE TEMPS nous maintient en état de survie. 

Dans un esprit submergé, les pensées sont incontrôlables et nos têtes sont remplies de préoccupations et d’anxiété sur le futur et la peur de ce qui pourrait arriver. On s’imagine les pires scénarios qui, souvent, n’ont aucune chance d’arriver et, si l’on creuse un peu, on retrouve toujours la même peur racine associée à notre système nerveux : la peur de mourir, la ligne de la mort !!!

Un corps submergé est noyé sous les tensions, la fatigue, l’incapacité de se reposer et les problèmes de santé à répétition.

En mode overwhelmed, le pire est que l’on arrête complètement de prendre soin de nous : le SELFCARE est complètement mis de côté !

Ces insécurités et leurs causes nous cristallisent dans l’urgence et nous maintiennent dans un état de survie, car le corps ne sait pas différencier les différents types de peurs. Que ce soit la peur de manquer ou la peur de mourir, notre système déclenche le même instinct de survie. On continue de courir, sachant qu’on s’en va nulle part, on court directement vers l’arrêt de notre système nerveux, le shutdown complet, et on risque de mal aller.

La guérison d’un burnout est une longue route, et comme l’adage le dit si bien : mieux vaut prévenir que guérir !

Ralentir devient donc totalement contre-intuitif mais pourtant essentiel. 

Rester dans cet état et ce sentiment d’être submergé tue notre créativité, on peut dire bye-bye à nos bonnes idées et aux solutions. On ne voit plus les belles opportunités quand elles se présentent et notre résilience est quasi inexistante. On perd aussi toute capacité d'apprécier chaque moment, d’être reconnaissant du processus et de ce que l’on a déjà. On perd confiance en soi, en la vie et en notre créativité. On s’éloigne aussi de ceux qu’aime, car on n’a pas le temps de les voir, c’est pourtant la plus importante chose qui va nous rester sur notre lit de mort, la qualité des relations qu’on aura bâties dans notre vie.  

Et si cette course effrénée contre le temps était un symptôme d’un mal plus profond ?

Lorsque l’on est pris dans cet état de surmenage, où créativité, résilience et gratitude s’éteignent peu à peu, il est facile de tomber dans un piège insidieux : celui de l’addiction au travail. Dans une société qui glorifie la productivité à tout prix, il n’est pas surprenant que ce phénomène prenne de l’ampleur.

Quand le travail devient-il une addiction pour toute une société ? On décrit le workaholisme comme une relation pathologique d'une personne à son travail. Cette relation se caractérise par une compulsion à consacrer de plus en plus de temps et d'énergie à son métier, au détriment des autres aspects de sa vie.

Symptômes du workaholisme ?


✅ Travailler souvent plus que prévu.
✅ Tendance à travailler pour oublier les problèmes dans d'autres domaines de la vie.
✅ Des horaires de travail qui entraînent des problèmes de couple et de santé.
✅ Ne pas admettre votre dépendance.

Ce cercle vicieux d'épuisement et de surproductivité n'est pas une fatalité. Tu as le pouvoir de ralentir, de reprendre le contrôle et de choisir une vie plus alignée, plus douce et créative 🌿

C’est exactement ce que je te propose de découvrir lors du Sommet Expo Yoga & Bien-Être. J’aurai la chance d’y animer une conférence sur le Slowliving, une philosophie qui a transformé ma vie. C’est une invitation à "ralentir pour mieux te propulser", à te reconnecter à l’essentiel pour créer une vie plus épanouissante, tant sur le plan personnel que professionnel.

Je te promets clarté et motivation pour te propulser rapidement en action dans la bonne direction.

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