Les blessures de l’enfant intérieur
“Reconnaître que nous avons des blessures à l'âme, c'est se donner les moyens de surmonter nos douleurs, nos peines et avancer vers la connaissance de soi et la santé.” - Lise Bourbeau
Le concept même des 5 blessures de l’âme découle des recherches du docteur en psychiatrie américain John Pierrakos. Fondateur de l'Institut Core Energetics, il est le premier à avoir identifié nos blessures intérieures, et à avoir établi leur lien avec l’apparence physique extérieure.
Fascinée par les travaux de recherche du docteur Pierrakos, Lise Bourbeau s’est spécialisée dans ce domaine et dans l’étude du lien entre nos blessures intérieures et notre apparence extérieure.
Ces blessures de l’âme ou de l’enfant viennent au nombre de 5 : la blessure du rejet, la blessure de l’abandon, la blessure de l’humiliation, la blessure de la trahison et la blessure de l’injustice.
Contrairement à leur nom, ces blessures peuvent remonter à plus loin que notre enfance et remonter à nos ascendants. Nous portons tous en nous-même des traumatismes portés et transmis par nos subconscients à travers les générations, sans que nous nous en rendions compte.
Qu’ils nous soient transmis par nos parents ou acquis dans notre propre enfance, ces traumatismes influent considérablement sur nos comportements et réactions aux événements externes, notre rapport aux autres, la gestion de nos émotions, etc.
Ces traumatismes résonnent si profondément en nous qu’ils en impactent également notre corps. Ainsi, nous pouvons les identifier par l’analyse de notre morphologie. Ces blessures, une fois éveillées, peuvent devenir un moyen pour notre ego de contrôler notre vie et notre identité. Cet égo au contrôle de blessures non guéries, peut les aggraver et les rendre encore plus douloureuses, et perpétuer cette transmission de génération en génération de blessures ouvertes.
Elles peuvent au contraire devenir une opportunité de prendre conscience de nos limitations et mettre en lumière nos besoins fondamentaux inassouvis, nos croyances limitantes, notre manque d’estime de soi, etc. En nous donnant la chance de les guérir, nous les empêchons de les laisser influencer négativement notre vie et nous éloigner de notre vraie nature. Nous pouvons alors vivre en harmonie avec notre moi, et libérer nos enfants, nos ascendants, de ce lourd fardeau.
Lise Bourbeau décrit que pour chacune de ces 5 blessures, nous avons mis en place des mécanismes de protection et de défense. Elle décrit cette protection comme l’action de “porter son masque”. Des masques qui nous éloignent de la possibilité de soigner nos blessures en nous empêchant de prendre la responsabilité de ce qui nous arrive afin de nous éviter une douleur dont nous seuls avons peur.
Les 5 blessures de l’enfant
La Blessure du Rejet
La blessure du rejet porte le masque de la fuite. On lui retrouve une morphologie avec un corps contracté et très mince avec une absence généralisée de formes. Des yeux petits ou cernés et fuyants. Sa voix est basse et éteinte.
Sa plus grande peur est la panique et fera tout pour éviter d’être dans une situation où il pourrait y être sujet.
Son plus grand besoin est l’appartenance.
Pour guérir, cette blessure doit AFFRONTER SES PEURS.
Prendre des initiatives, oser l’audace et l’affirmation de soi.
La Blessure de l’Abandon
La blessure de l’abandon porte le masque de la dépendance. On lui retrouve une morphologie avec un corps long et mince avec un manque de tonus. La personne se tient affaissée, le dos courbé. Ses formes sont tombantes, sa peau est flasque, et elle possède des grands yeux tristes et s’exprime d’une voix d’enfant.
Sa plus grande peur est la solitude.
Son plus grand besoin est l’attention.
Pour guérir, cette blessure doit faire preuve d’AUTONOMIE ET DE CONFIANCE EN SOI.
Apprendre à vaincre et gérer ses doutes. Reconnaître sa force. Apprendre à apprécier la solitude.
La Blessure de l'Humiliation
La blessure de l’humiliation porte le masque de l’auto-sabotage, dit du “masochiste”. On lui retrouve une morphologie avec un corps rondelet et tendance au surpoids. Son cou est gros et de petite taille. La personne aura souvent des tensions au cou, à la gorge, aux mâchoires et au pelvis. Son visage et ses yeux sont ronds et ouverts, naïfs comme ceux d’un enfant et elle s’exprime d’une voix douce et mielleuse.
Sa plus grande peur est d’être soi-même et la liberté.
Son plus grand besoin est l’amour de soi.
Pour guérir, cette blessure doit DÉVELOPPER SON ESTIME DE SOI :
Écouter ses besoins, s’autoriser le plaisir sans culpabilité. S’alléger des responsabilités reliées à la dépendance affective.
La Blessure de la Trahison
La blessure de la trahison porte le masque du contrôle. On lui retrouve une morphologie avec les épaules plus larges que les hanches, sa force et son pouvoir sont dans le haut du corps chez l’homme. Chez la femme, sa force est dans le bassin. Ses hanches sont plus larges et plus fortes que ses épaules. Dans les deux sexes, le regard est intense et séducteur avec des yeux qui voient tout rapidement.
Sa plus grande peur est d’être renié et elle craint la séparation.
Son plus grand besoin est la confiance.
Pour guérir, cette blessure doit LÂCHER PRISE ET ACCEPTER.
Apprendre à exprimer sa vulnérabilité et laisser place aux autres en soi. Faire confiance aux autres.
La Blessure de l’Injustice
La blessure de l’injustice porte le masque de la rigidité. On lui retrouve une morphologie avec un corps droit et bien proportionné mais de petite taille, des fesses rondes et un ventre plat. Son apparence est soignée, sexy mais pas sensuelle, souvent mise en valeur par des vêtements serrés et généralement noirs. Se tient très raide et droit avec un regard brillant et vivant aux yeux clairs. Le ton de sa voix est sec et raide.
Sa plus grande peur est la froideur, la peur de pas être respecté ou d’être renié.
Son plus grand besoin est la liberté.
Pour guérir, cette blessure doit DÉVELOPPER de la FLEXIBILITÉ.
Être moins perfectionniste, s’accorder le droit à l'erreur et l'imperfection, s’autoriser à vivre ses émotions et montrer sa sensibilité.
Comment guérir de ses blessures ?
Chaque personne peut souffrir de plus d’une seule blessure et porter plus qu’un seul masque. Pour identifier nos blessures de l’âme, il nous faut identifier nos masques protecteurs et être conscients de nos réactions face aux situations qui génèrent en nous de l’émotion. C’est en faisant ceci que indiscutablement nous pourrons amorcer le processus de leur guérison.
Être guéri, c’est être libre de leur emprise et des comportements que nous mettons en place pour essayer de nous protéger de nos souffrances, souvent au prix de cette douce liberté.
Le processus de guérison implique une observation de nos réactions et émotions. Nous prenons le rôle d’observateur objectif face à nos expériences, non pas guidé par notre égo, mais par notre nature de bienveillance et de compassion.
Les blessures d'âme sont directement liées avec les situations et les personnes que nous attirons dans notre vie. Elles conditionnent notre façon de penser, de nous nourrir, de s'attacher à telle ou telle personne, et déterminent nos caractéristiques physiques et émotionnelles.
Les guérir, c'est se donner la possibilité de quitter nos masques qui influencent la façon dont nous appréhendons notre vie, pour vivre en accord avec notre vraie nature, et développer des relations saines et harmonieuses.
Dans le cadre du Processus Create Yourself, nous prenons un mois complet sur l’identification de tes blessures, pour que tu puisses les conscientiser et reprogrammer ce qui te limite car sans t’en rendre compte, nous voyons bien souvent la vie avec le filtre de nos blessures.
